⚒️✊Animer l’occupation

Après avoir testé divers modèles 3D et expérimenté leur intégration, nous sommes heureux des premiers résultats obtenus.

Deux environnements ont été développés : une chambre modeste, avec un lit, un bureau, et un poêle à charbon et une rue de quartier, avec ses magasins, son voisinage, et la présence imposante des soldats allemands.

Ces espaces fonctionnent non seulement visuellement, mais aussi émotionnellement. Ils combinent éléments de synthèse et archives authentiques pour retranscrire l’atmosphère lourde et oppressante de l’occupation.

Les tons dominants, gris et marron, évoquent la dureté et la violence de cette période, tout en rappelant la simplicité du quotidien : des matériaux bruts comme le bois et le fer, des objets minimalistes. L’objectif est d’immerger le joueur dans une époque où la vie était à la fois réduite à l’essentiel et marquée par les privations.

Cependant, ce n’est que le début. À présent, il s’agit de donner vie à ces environnements. Comme dans un film, chaque scène doit s’animer pour raconter une histoire. Cette étape est un véritable défi. Sur le plan technique, l’animation consiste à rendre organiques des modèles 3D statiques. Mais au-delà de cet aspect, il s’agit de capturer l’essence de l’époque et de traduire l’ambiance unique de la vie sous l’occupation.

Sous l’occupation, la vie continue malgré tout. Terrible et oppressante, elle ne s’arrête pas pour autant. Les habitants s’adaptent, les habitudes se poursuivent, et le temps s’écoule inexorablement. Animer cela exige une approche particulière, car il ne s’agit pas seulement de mouvements ou de scènes d’action. Il faut faire ressentir cette tension permanente, ce contraste entre le quotidien ordinaire et la présence étouffante de la guerre.

C’est un exercice complexe et c’est précisément là que réside l’essence de Sabotage.

En essayant d’animer ces environnements avec justesse, nous espérons offrir une expérience où le joueur pourra non seulement observer l’histoire, mais aussi la vivre à travers les détails du quotidien, les silences, et la pesanteur de l’époque.

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